Mozambique 2009 › Mission au Mozambique

mardi, juin 1 2010

La planète revisitée sur CNN

Photo :

Mary Rogers zoome sur l’expédition



Notre expédition intéresse les médias. Un long reportage vient de paraître sur La planète revisitée dans le Figaro magazine, sous la plume gracile de Katia Clarens, illustrée par les photos de Xavier Desmier. Un autre article doit être publié dans Science et vie.

Nous avons également accueilli la journaliste de CNN International Mary Rogers. Basée au Caire, cette baroudeuse couvre l’actualité de l’Afrique et du Moyen-Orient depuis près de 30 ans. Elle réalise ici un sujet pour une nouvelle émission, Earth’s frontiers, consacrée à l’environnement. Il sera diffusé et visible en ligne au mois de juillet.

www.lefigaro.fr/environnement/2010/05/20/01029-20100520ARTFIG00812-biodiversite-les-heritiers-de-buffon.php

http://edition.cnn.com/CNNI/Programs/earths.frontiers/

lundi, décembre 14 2009

Bye bye

Voilà, c’est fini pour la phase de terrain du volet Mozambique de la Planète revisitée. Quelques chiffres pour récapituler ce mois d’exploration scientifique et d’aventure :

1 pays ;
52 participants ;
5 sites de recherche ;
2 aérostats ;
9 véhicules tout terrain ;
60 000 kilomètres de route parcourus ;
24 000 litres d’eau consommés ;
2 tonnes de tente ;
2 millions € de budget (pour les deux parties Mozambique et Madagascar) ;
Des milliers d’espèces collectées ;
1 forêt menacée.

Merci à tous d’avoir suivi notre parcours.
Rendez-vous en avril 2010 à Madagascar pour la deuxième expédition de La Planète Revisitée.

Julien Blanc-Gras. Décembre 2009.



Blogueur posant devant le soleil couchant.




lundi, novembre 30 2009

Dernier jour de l'expédition

L'expédition s'achève, Olivier Pascal nous en livre le bilan  :


jeudi, novembre 26 2009

Dessine-moi un mouton (ou un lézard)

Découvrez le travail de Roger Swainston, l’artiste de la Planète Revisitée :


lundi, novembre 23 2009

Terra Incognita

Il y a quelques jours, une équipe de botanistes a exploré la colline de Lupangua, dans le parc national des Quirimbas. L’aventure en images, c’est ici :


samedi, novembre 21 2009

Un point sur la situation

Beaucoup de mouvements ces derniers jours. Les premiers occupants du camp de Quidolalo sont partis vers d’autres zones de recherche. De nouveaux naturalistes sont arrivés. Après un premier temps plutôt orienté botanique et entomologie, ce sont désormais des zoologistes, pour la plupart issus du Muséum national d’Histoire naturelle, qui arpentent les environs de Nhica. Bientôt, des reportages sur la collecte des grenouilles, serpents, chauve-souris et autres termites…



gourpe_museum_v.jpg

L’équipe de zoologie du Muséum national d’Histoire naturelle. De gauche à droite : Jérôme Fuchs (ornithologie), Claire Villemant (entomologie), Annemarie Ohler (herpétologie), Ivan Ineich (herpétologie), Jean-Marc Pons (ornithologie), Tony Robillard (entomologie) et Igor Muratov (malacologue du Natal Muséum de Pietermaritzburg en Afrique du Sud, ancien chercheur MNHN). Absent sur la photo : Olivier Montreuil (entomologie).


Olivier Pascal, le G.O. qui illumine les chemins de cette expédition, vous expliquera ça mieux que moi :


vendredi, novembre 20 2009

Histoires d’eau

On a facilement tendance à oublier à quel point il est pratique d’avoir un robinet qui fonctionne. En Afrique, l’accès à l’eau est un enjeu quotidien.

Notre camp a été monté au milieu du bush. Comme nous sommes des êtres vivants, nous avons besoin d’eau. Celle que nous utilisons nous est fournie par la compagnie pétrolière canadienne Artumas, qui prospecte dans la région. La société a foré son propre puits et nous laisse y accéder, gratuitement. Tirée en profondeur, cette eau a un goût qu’on n’hésitera pas à qualifier de dégueulasse. Mais elle est saine. Pas besoin de la traiter.

Nous allons la chercher à Palma avec une citerne de 1500 litres tous les 2 ou 3 jours. Soit 5 heures de route. Cela coûte de l’essence et du temps.

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Notre robinet.


« L’important, c’est de ne pas empiéter sur les ressources des villageois. Pour nous, l’accès à l’eau est une question d’argent. Eux, il s’agit de leur vie », explique Mark McAdam, un des responsables de notre camp.

Il n’y a pas d’eau à Nhica de Rovuma. Les villageois ont creusé des trous dans la prairie pour collecter l’eau de pluie. Elle n’arrive toujours pas. Ils vont donc se fournir vers le lac, assez éloigné. Ce sont principalement les femmes et les filles qui vont chercher l’eau dans des bassines qu’elles portent sur leur tête. Belles images pour les photographes, dos fracassé pour les porteuses. Ce travail représente une grande partie de leur quotidien.

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« Bonjour mademoiselle »


Histoire enseignée dans les cursus humanitaires : une ONG débarque dans un village africain, constate que les femmes doivent marcher 10 km pour aller chercher l’eau et construit un puits au centre du village pour les soulager. Pour se rendre compte après coup que le temps de l’eau était le seul où les femmes restaient autonomes, sans la pression des hommes. En modifiant l’agencement social, le nouveau puits a finalement réduit leur liberté. « J’ai entendu des histoires de femmes détruisant les puits pour pouvoir conserver leurs habitudes » confirme Mark McAdam. Pas simple, le développement. Comment l’eau est-elle utilisée au camp ? Il faut d’abord boire et cuisiner. L’organisation nous a briefé : même si nous disposons de petits seaux faisant office de douche, la toilette n’est pas une priorité. Alors oui, nous sentons parfois le phacochère, mais c’est le prix à payer pour faire avancer la science. Au village de Nhica, le concept de douche n’existe pas. Les habitants se lavent au lac, quand ils le peuvent.

Notre expédition utilise environ 800 litres d’eau par jour. Soit environ 20 litres par personne. C’est à peu près la consommation d’une famille entière au village.

En France, la consommation domestique par habitant s’élève à 137 litres par jour.

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